Kill the rich ! – Anonyme

Vous voyez ce genre de série dans laquelle vous allez à reculons et qui devient pourtant votre série préférée avec le temps ? Bah la saga du bourbon kid, c’est un peu cet ordre d’idée. J’ai dévoré chaque tome et ce petit dernier ne fait pas exception à la règle. Aujourd’hui, tu l’auras compris, je te parle de Kill the rich, de mon anonyme préféré. Et clairement, j’aurais jamais cru que j’aurais tant envie de rencontrer quelqu’un qui ne veut pas qu’on le rencontre. 

Lire la suite

La mort muette – Volker Kutscher

Dans la liste des livres que je devais lire cet été, il était le plus gros. Et celui que je redoutais le plus. D’une part, parce que je savais qu’il être imposant, et d’autre part qu’il allait avoir la lourde tâche de me convaincre ou pas de garder un peu d’intérêt pour le polar allemand.

Aujourd’hui, je te parle de La mort muette de Volker Kutchner.

Avant même de commencer à te parler du livre, je dois t’avertir que c’est une suite. Donc si tu as le toc des sagas comme moi, je te suggère de commencer par lire le précédent tome Le poisson mouillé. Mais si ça ne te dérange pas plus que ça de commencer par un tome deux, sache que c’est ce que j’appelle une fausse suite (j’te jure que des fois, j’ai envie de faire un article de blog sur mes concepts inventés de littérature.). En gros, c’est une suite qui se lit indépendamment du tome précédent. Et pour la mort muette, c’est exactement ça. On retrouve Gereon Rath, quelques personnages et quelques références à la précédente aventure, mais sinon, c’est un roman presque indépendant.

Bien, une fois ce point éclairci, la mort muette, ça vaut quoi ?

Le coup d’être lu déjà. Si le premier tome m’a laissé une impression mitigée parce qu’allemand, pas ma culture, trop dense, pas assez prêt pour ça, le second m’a paru bien mieux. Bien plus rythmé, toujours aussi intéressant historiquement parlant et légèrement plus fluide.

Est-ce parce que j’étais un peu plus préparé ? Probablement.

Mais peut-être aussi et surtout que c’est parce que le sujet me parle. J’aime le cinéma (et je pense que tu le sais, sinon, beh voilà, maintenant, c’est le cas.). Et donc placer une intrigue dans la transition du muet au parlant, c’est déjà gagnant.

Mais au-delà de ça, Volker Kutscher livre un roman tout aussi dense que le précédent, donc inutile de le lire si tu as peur des pavés. À mes yeux, cette enquête berlinoise va au-delà du polar. Même si elle n’est pas forcément associée à ce genre, l’auteur a entamé, dans mon esprit, une saga historique. Je ne sais pas où il a prévu de s’arrêter, mais vu qu’on est aux portes de ma période préférée de l’Histoire, j’ai presque hâte de voir s’il va intégrer la montée du nazisme dans ses romans et de quel côté va se placer Gereon.

Donc, en bref, si tu cherches une lecture détente, Volker Kutscher n’est toujours pas pour toi. C’est un auteur dont il faut lire les livres en étant un minimum concentré, et je ne pense pas que c’est le genre de livre que tu peux poser l’espace de quelques jours. Personnellement, j’ai préféré ce tome au tome 1 et, dans le genre de personnage borderline qui se fout des règles, Gereon Rath est doucement en train de monter dans le classement.

La mort muette est une nouvelle fois une très bonne lecture venue tout droit des éditions Nouveaux monde.

Sept démons – Aidan Truhen

Est ce que toi aussi, ami lecteur, tu as le toc de la saga ? Tu sais, ce petit sentiment que tu dois absolument lire tous les tomes d’une série avant de commencer le dernier?

C’est ce qui m’est arrivé avec Sept démons. Et, sur le coup, j’ai eu de la chance, car je n’en avais qu’un a rattraper.

Allez tous vous faire foutre.

Non, ce n’est pas un message caché qui t’est destiné, c’est vraiment le titre du livre.

Et j’ai du coup pu le rattraper avant de me plonger dans ce nouveau roman.

Et donc, tu l’auras compris, aujourd’hui, je te parle de…

Sept Démons

de Aidan Truhen

Lire la suite

Néréides – Christophe Royer

Hello ami lecteur ! Comment vas-tu ?

J’étais en train de chercher comment commencer à te parler du roman de cet article et, comme d’habitude, je ne savais pas comment commencer l’article. Puis d’un coup est venu l’illumination.

J’ai réalisé que ça fait bien longtemps que je ne t’avais pas parlé de Taurnada.

Tu sais, cette maison d’édition qu’on voit finalement assez peu passer mais qui enchaîne les masterclass… Ils en publient une, probablement aujourd’hui, si l’article sort le 16 mars.

Un roman que j’ai adoré autant qu’il m’a frustré.

Ce roman, c’est …

Lire la suite

Je suis le feu – Max Monnehay

J’ai découvert Max Monnehay avec son premier roman, Somb, que j’avais dévoré. Il ne révolutionnait pas totalement le genre, mais j’avais beaucoup aimé le personnage de Victor Caranne, psychologue carcéral, et j’étais tombé amoureux de Marcus, side-kick ambigüe, capable d’être aussi doux que violent. Il aura fallu attendre une nouvelle rencontre au Festival sans nom de Mulhouse pour me procurer son second roman, Je suis le feu, et la proposition d’une lecture commune avec quelques comptes bookstagram pour enfin plonger dedans.

Lire la suite

La mort en tête – Cédric Sire

Cet article commencera par une confession. J’ai eu du mal avec Sire Cédric, à ses débuts. Je n’aimais que moyennement le mélange du thriller et du fantastique qui me sortait souvent de l’intrigue. Puis est venu Du feu de l’enfer. Qui m’a fait connaître Cédric Sire. 3 romans plus tard, je retourne un peu en arrière dans sa carrière pour attaquer La mort en tête, en lecture commune avec d’autres bookstagrammeuse.

Lire la suite

Miroir obscur – Ivan Zinberg

Il y a des romans dont on entend beaucoup parler, venant d’auteurs dont on entend que du bien. Et chez moi, ces livres traînent souvent un long moment dans la PAL. Mais quand ils en sortent, c’est qu’ils ont survécu à quelques écrémages et tri, et c’est souvent de grosses bombes littéraire. Ce roman-là en est un bon exemple.

Miroir obscur, c’est un roman qui comporte très peu d’action, mais qui tabasse jusqu’au point final avec une intrigue qui paraît toute simple. Un gynécologue est assassiné par un tueur qui dépose la carte de visite d’un paparazzi aux alentours du corps. Un pitch simple, mais qui pourtant réserve son lot de rebondissements. Un peu à la manière d’une Claire Favan, Ivan Zinberg t’installe dans une intrigue qui te met en confiance, qui obéit aux codes du polar bien noir, mais qui, d’un coup d’un seul, te met une petite claque à l’arrière de la tête pour te rappeler que seul celui qui tient la plume est le patron. L’enquête de Michael Singer est à la fois tout ce que tu attends d’un thriller et tout ce que tu trouveras dans un polar (et oui, le thriller est une sorte de polar, mais ça, on y reviendra sur l’Instagram du quartier noir, alors viens nous suivre là-bas !).

Bon, malgré tout, ce roman comporte un gros défaut (mais finalement assez minime pour la plupart des mortels), c’est une suite ! Et ça, pour un homme atteint du TOC des sagas comme moi, c’est un peu rageant. Mais passons, ce défaut (finalement assez minime… j’te le refais pas hein…) n’en est finalement pas un, étant donné que le roman est parfaitement lisible en one-shot. Seule la rencontre entre Michael et Alison restera floue, cette histoire étant apparemment le sujet du roman étoile morte. Une fois ce fait ancré en tête, les personnages restent quand même assez mystérieux, comme si on ne connaissait que le strict nécessaire d’eux. Mais même ce strict nécessaire suffit. Il suffit parfaitement à cerner les personnages et, finalement, à douter avec la police de l’implication de chacun d’eux. Parce que oui, si le récit est centré sur Michael, il y a un pan de l’histoire réservé à l’enquête parallèle réalisée par la police.

Miroir obscur est un page-turner que j’ai mis beaucoup trop longtemps à lire. Mais je l’ai lu et, encore une fois, c’est un auteur qui mérite toute notre attention. Ce roman est, en plus, apparemment moins bon que Matière noire, qui est le prochain roman qu’il me tarde de lire de cet auteur. Mais je recommande celui-ci les deux pouces en l’air.

Thor : Love and Thunder – Taika Waititi

Je suis un grand fan du MCU (et de Marvel en général). Et si je ne vais plus que très rarement au cinéma pour de multiples raisons, il y a une séance que je ne loupe pas. Celle qui porte la bannière Marvel. Et si les productions deviennent de plus en plus inégales au fil du temps, ça ne m’a pas empêché d’aller voir Thor : Love and Thunder. Et honnêtement, c’était vraiment pas top.

Lire la suite

Labyrinthes – Franck Thilliez

Franck Thilliez est un auteur qui a marqué ma vie de lecteur, et je le dirai jamais assez. Volé à ma grand-mère un jour de pluie, « la forêt des ombres » m’a définitivement fait basculer dans le monde du thriller pour en faire mon genre de prédilection. Chacune de ses parutions est maintenant attendue comme le messie, et c’est malgré tout avec quelques jours de retard que je me suis plongé dans son dernier : « Labyrinthes« .

Lire la suite

Dans les brumes de Capelans – Olivier Norek

2019 est une année attachée à un bon souvenir de lecteur. Cette année-là a été, certes la dernière avant qu’un virus nommé covid ne foute la merde, mais également celle où Olivier Norek n’était plus qu’un simple nom, mais l’un de mes auteurs préférés. J’avais vibré avec Victor Coste, et regardé d’un autre œil la jungle de Calais. Et cette année-là, à quai du polar, était présenté en avant-première son roman « Surface ». Histoire d’une flic cabossée qui mène une enquête dont personne ne veut entendre parler. Ce roman n’avait pas tenu le week-end, et c’était un one-shot.

Alors je vous laisse imaginer, 3 ans plus tard, la joie qui se met en place quand j’apprends qu’à ce même festival sera présenté en avant-première son petit dernier, « Dans les brumes de Capelans ». Qui ne sortira qu’une semaine plus tard. Et qui signait le grand retour de Coste.

Il aura tenu plus que le week-end, mais uniquement à cause d’un planning chargé et épuisant. Et je vous en parle juste après cet énigmatique résumé.

Lire la suite