Vous voyez ce genre de série dans laquelle vous allez à reculons et qui devient pourtant votre série préférée avec le temps ? Bah la saga du bourbon kid, c’est un peu cet ordre d’idée. J’ai dévoré chaque tome et ce petit dernier ne fait pas exception à la règle. Aujourd’hui, tu l’auras compris, je te parle de Kill the rich, de mon anonyme préféré. Et clairement, j’aurais jamais cru que j’aurais tant envie de rencontrer quelqu’un qui ne veut pas qu’on le rencontre.
La saga du bourbon kid, c’est quelque chose qui a une certaine aura. D’un côté, ça tourne en rond. Mais de l’autre, c’est tellement jouissif et inventif que ça n’a virtuellement aucune fin. En quelques tomes, il a créé un univers complet qu’il continue d’étendre, en ajoutant toujours plus de mythologie détournée, et de révélations. 10 tomes déjà et je ne m’en lasse pas. Et encore une fois, ce tome a tout pour me plaire. Des anti-héros badass, une narration non-linéaire, des retournements assez inattendus et toujours une bonne dose de wtf.
Mais lire un tome du bourbon kid, c’est aussi prendre part à une épopée remplie de pop-culture. Se rajouter des films à voir, des musiques à écouter… C’est agrémenter sa propre culture dans des domaines très variés.
Lire un tome du bourbon kid, c’est aussi assister à une évolution dont tu ne prends la mesure qu’en repartant en arrière. Des personnages que tu n’as pas vu évoluer, mais qui pourtant sont radicalement différents et ont une profondeur nouvelle. Et même si chaque tome se lit indépendamment des autres, c’est tout de même prendre le risque de louper UN MILLIARD de référence. Vraiment. Lisez-les dans l’ordre. Par contre si tu n’accroches pas, ne persiste pas. Le premier tome te donne EXACTEMENT ce que la suite te donnera. Pas d’histoire de « peut-être que ce sera mieux ». Non. Ici, c’est sale, c’est violent, c’est des punchs ravageuses au ras des pâquerettes et des situations totalement improbables.
Un grand merci aux éditions sonatines pour m’avoir permis de lire ce nouvel opus des aventures du bourbon kid. Un tome dont ma seule déception vient du fait que ça se lise tout seul et que ce soit fini trop vite. Une déception vite effacée par la quasi-promesse que le bourbon kid will return.
Kill the rich de l’auteur anonyme – c’est sorti hier chez sonatine
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